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L’avenir de l’aéroport dépend des études en cours

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L’avenir de l’aéroport dépend des études en cours Empty L’avenir de l’aéroport dépend des études en cours

Message  Céphée Mar 1 Juin - 13:34

http://www.midilibre.com/articles/2010/05/31/ECONOMIE-REGIONALE-L-avenir-de-l-aeroport-depend-des-etudes-en-cours-1250639.php5


MIDI LIBRE
Édition du Lundi 31 Mai 2010



Le dernier marin de la base aéronavale aura quitté Garons le 3 juillet 2011. En attendant, des zones d’incertitude persistent concernant les capacités de survie d’un aéroport nîmois totalement civil, même si le calendrier s’accélère. Avec à peine 182 000 passagers en 2009 (contre 450 000 à Carcassonne et 425 000 à Perpignan), la plateforme nîmoise serait probablement déjà condamnée aujourd’hui s’il n’y avait, autour d’elle, 450 emplois directs qui en dépendent. L’heure est donc à la réflexion autant qu’à la mobilisation.

Le préfet du Gard, Hugues Bousiges, avait dès son arrivée, fin août 2009, défini l’avenir de l’aéroport Nîmes-Garons comme un des dossiers les plus importants qui l’attendaient. Ignorait-il qu’il serait le plus compliqué et deviendrait le plus urgent
? Va savoir. « Quand je suis arrivé, on m’a dit que l’Aéronavale maintiendrait, malgré son départ, 60 marins à Garons pour continuer à s’occuper notamment de la tour de contrôle et du secours incendie, et qu’il fallait faire en sorte que la partie civile de l’aéroport monte en puissance. Je suis resté sur cette illusion quelque temps. »

Une « illusion » probablement entretenue par l’Aéronavale elle-même, qui n’avait pas renoncé à maintenir une présence à Nîmes, malgré les propos du ministre de la Défense annonçant le contraire, car elle pensait, de toute évidence, que les nécessités opérationnelles l’emporteraient fatalement sur toute autre considération. Depuis que l’Aéronavale a été désavouée, les réunions se sont accélérées, comme s’il y avait le feu à la maison.

1. Le périmètre militaire est fixé
Le propriétaire, l’État, vient de délimiter la zone qui restera militaire, soit la base actuelle amputée de la piste, de la tour de contrôle, des bâtiments des pompiers et de cinq grands hangars jouxtant la partie sud du tarmac, qui vont passer sous la coupe de France Domaine, l’organisme qui gère le patrimoine civil de l’État. Cette découpe de la Ban a été opérée sur plan, le 19 avril, et sera validée en conseil interministériel. Les marins seront remplacés par le 503e régiment du train, auquel s’ajouteront des maîtres tailleurs et un service vétérinaire en provenance de Montpellier. Et la fameuse base de défense, dont le député Yvan Lachaud a annoncé la venue ? « Ce n’est pas une nouvelle bouleversante, dit le préfet, mais un non événement : la base de défense, c’est un colonel et deux collaborateurs. Elle n’aura pas besoin de hangar ! »

2. Une étude de la DGAC en cours
Le périmètre de l’aéroport 100 % civil réglé, se pose la question de sa viabilité et de ses perspectives d’avenir. La DGAC (Direction générale de l’aviation civile), explique le préfet, étudie ce point crucial et rendra son rapport durant l’automne. Il s’agit de dire si l’aéroport pourra, demain, générer des recettes nouvelles pour tourner sans l’armée, le départ de celle-ci se traduisant par un trou annuel de 2 M€, sachant que le problème de la tour de contrôle, qui n’entre pas dans ce calcul, est déjà solutionné.

3. Les modalités de cession au syndicat mixte
En partant, l’Aéronavale, qui a besoin d’argent, espérait vendre des hangars (ils valent de 1 à 3 M€ chacun) pour financer la construction de bâtiments à Lorient, où elle va se redéployer. Mais le syndicat mixte gestionnaire de l’aéroport, que préside Jean-Paul Fournier (lire ci-dessous), ne veut rien donner pour récupérer la piste et les installations rendues au civil. Les négociations, qui s’annoncent tendues entre France Domaine et le syndicat, devraient être arbitrées par le Premier ministre, estime le préfet.

4. L’aéroport est-il tiré d’affaire ?
À cette question, le préfet n’a pas de réponse. « Nous avançons. Nous avons eu une réunion à la Datar, le 12 avril, qui donne la feuille de route. Le sablier est renversé, il faut avancer le plus vite possible pour avoir des certitudes concernant un développement satisfaisant de l’aéroport, rassurer les salariés des entreprises qui dépendent de lui et donner des perspectives de travail à tous. Je pense à Veolia, car il faut trouver des compagnies aériennes, je pense au syndicat lui-même », dit le préfet. « Je suis convaincu qu’il faut un aéroport à Nîmes et je crois en ses possibilités de développement. Mais tout se tient et doit être mené de front. Un seul élément manquant serait de nature à compromettre l’ensemble. »

Philippe BERJAUD
Céphée
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